Les nombreuses mesures mises de l’avant par la municipalité pour limiter les impacts des changements climatiques témoignent des efforts du conseil municipal pour faire de Contrecœur une ville plus verte et assurer le bien-être de ses citoyens présents et futurs. À ce titre, la Ville de Contrecœur est inscrite dans le mouvement « Municipalités engagées pour le Jour de la terre ».
La gestion responsable des émissions de GES à Contrecœur est un engagement phare en matière de lutte aux changements climatiques. En affrontant les défis environnementaux collectivement, il est possible de réduire notre empreinte environnementale pour le bénéfice de toute la population. L’exercice de bilan de l’atteinte des cibles GES fixées dans le plan est prévu annuellement.
Plan d’action visant la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) 2020-2030
Certification Carboresponsable
La Ville de Contrecœur est membre de l’AVGLSL depuis une dizaine d’années. Cette instance réunit les villes riveraines afin de s’assurer que les enjeux vécus en lien avec les changements environnementaux soient bien documentés et communiqués aux instances supérieures. La Ville de Contrecœur est particulièrement active en ce qui concerne l’enjeu de l’érosion des berges. Elle a d’ailleurs parrainé des résolutions demandant aux gouvernements de remettre sur pieds des programmes d’investissement pour combattre l’érosion des berges du fleuve Saint-Laurent.
Stratégies Saint-Laurent propose, dans le cadre du Défi Saint-Laurent, un programme qui s’adresse aux municipalités du Québec désirant s’engager à poser des gestes de sensibilisation et connaissances scientifiques, de mobilisation et de réduction à la source pour diminuer l’empreinte environnementale du plastique. Inscrite au niveau 2 à titre d’initiateur, la ville de Contrecœur est engagée à réaliser les actions suivantes :
Le comité Zip des Seigneuries est un organisme à but non lucratif dont la mission est de promouvoir de de soutenir, grâce à la concertation régionale, des actions visant la protection, la réhabilitation et la mise en valeur des ressources et des usages liés au fleuve Saint-Laurent, et ce, dans une perspective de développement durable.
Si votre propriété est située en partie ou en totalité dans une zone de contraintes relatives aux glissements de terrain, certaines interventions que vous projetez sur vos bâtiments ou sur votre terrain pourraient être assujetties à des règles particulières.
Il est donc essentiel de contacter votre municipalité à cet effet. Pour plus d’information, consultez les documents d’accompagnement de l’orientation gouvernementale en matière d’aménagement du territoire relative aux glissements de terrain dans les dépôts meubles sur le site Web du ministère des Affaires municipales et de l'Habitation [www.mamh.gouv.qc.ca].
Source : Direction régionale de la sécurité civile et de la sécurité incendie Montérégie et Estrie
Ministère de la Sécurité publique : securite.civile1605@msp.gouv.qc.ca
La filtration de l’air créée par les arbres est essentielle pour la qualité de l’air de nos villes industrielles. Les zones de conservation sur le territoire de Contrecœur contribuent à la qualité de vie de la population en lui rendant de nombreux services écologiques.
Engagée à faire du développement durable le moteur de la communauté qui se veut plus respectueuse de son environnement, la Ville assure la protection des milieux naturels de son territoire.
Découvrir les zones de conservation sur le territoire de Contrecœur
L’agrile du frêne a été observé pour la première fois au Canada en 2002 à Windsor, en Ontario. Elle provient de l’Asie et est apparue en raison de l’importation de palettes de bois de chauffage.
Depuis sa découverte, l’insecte s’est répandu en Amérique du Nord à une vitesse alarmante et s’attaque à toutes les essences de frênes. Nous constatons sa présence sur le territoire de Contrecœur, dont au parc Cartier-Richard. Ce parc possède 250 arbres, dont plus de 175 frênes.
Constatant l’ampleur de l’infestation sur son territoire en 2017, la Ville de Contrecœur a financé un projet de recherche expérimental avec un produit en développement, le Fraxiprotec.
Ce produit est un piège attirant les agriles adultes et qui les contaminent avec un champignon minuscule. Ce dernier va s’accrocher à la carapace de l’insecte et est dispersé lors de l’accouplement. Après quelques jours, l’insecte meurt en raison du développement du champignon. Le projet pilote a été déployé au parc Cartier-Richard puisqu’il possède la plus grande concentration en frêne de la Ville.
Le nouveau produit a eu de bons résultats et sera mis en marché prochainement. Malgré les résultats prometteurs et les forts taux de mortalité des agriles (près de 40 %), le produit n’a pas la faculté d’immuniser les arbres contre les dommages en continu de plusieurs générations d’agriles.
Bien que le dépérissement des frênes ait pris plusieurs années supplémentaires comparativement aux frênes non traités sur notre territoire, plusieurs ont subi des dommages et en mourront malheureusement.
Environ une dizaine des frênes morts ou en mauvaise condition ont été retirés entre 2019 et 2020 à Contrecœur. Une centaine de frênes ont été retirés de notre territoire depuis 2019, et ce, seulement dans les espaces verts appartenant à la Ville. Ultimement, la Ville prévoit abattre tous les frênes sur son territoire et les remplacer par d’autres essences.
Depuis 2017, de nombreuses plantations d’arbres autant dans les secteurs résidentiels que dans nos parcs municipaux ont été réalisées afin de garder les espaces verts bien végétalisés sur notre territoire. Au total, 2203 arbres ont été plantés. La Ville effectue également depuis trois ans une distribution gratuite d’environ 200 arbres auprès de ses citoyens dans le cadre de la Journée de l’environnement.
Dépliant sur l’agrile du frêne
Formulaire de déclaration volontaire présence de frênes
Règlement 1006-2015 relatif à la lutte contre la propagation de l’agrile du frêne
Depuis septembre 2014, la Communauté métropolitaine de Montréal s’est dotée de la Stratégie métropolitaine de lutte contre l’agrile du frêne, qui vise à assurer une coordination métropolitaine, en complémentarité avec les actions des municipalités afin de rendre plus efficace la lutte contre cet insecte nuisible sur le territoire du Grand Montréal.
La Ville de Contrecœur a adopté, le 5 mai 2020, un nouveau règlement sur l’utilisation de pesticides sur son territoire. Le règlement vient renforcer l’interdiction de nombreux pesticides considérés comme dangereux dans le but de protéger davantage les citoyens, mais également dans un souci de préservation de l’environnement pour les générations futures.
Règlement sur l'utilisation des pesticides
La Ville de Contrecœur assure un suivi avec les entrepreneurs certifiés qui peuvent opérer sur son territoire. Il est important de vérifier avec son entrepreneur s’il possède un certificat d’enregistrement qui a été émis par la Ville lui permettant d’arroser pour autrui.
Grâce à ce règlement, les exigences sur l’affichage lors d’application de pesticides sont désormais resserrées afin de permettre aux citoyens de prendre les mesures de précaution nécessaires. Le nouveau règlement s’applique en milieu urbain, sauf pour des activités exemptes comme l’agriculture, les activités institutionnelles, de transport de train et maritime, etc.
Rappelons que tous les pesticides sont classés par le règlement provincial sur les permis et les certificats pour la vente et l’utilisation des pesticides. Le code de gestion provincial interdit l’application de plusieurs de ces pesticides depuis quelques années, mais ce nouveau règlement viendra encadrer davantage leur utilisation à Contrecœur.
La Ville de Contrecœur rappelle que selon l’article 18 du règlement relatif aux nuisances et à la paix publique, tout propriétaire d’un terrain ou son occupant est tenu de laisser libre ce terrain d’herbe à poux ou d’herbe à poux en fleurs.
Plusieurs espèces envahissantes sont présentes sur le territoire de la Ville de Contrecœur.
Chaque année, à l’approche du printemps, des milliers de personnes souffrent de la rhinite allergique saisonnière. Environ 13 % de la population québécoise, soit 800 000 personnes, sont affectés par la rhinite allergique qui est majoritairement causée par l’herbe à poux.
D’allure inoffensive, elle s’apparente à presque n’importe quelle mauvaise herbe. Voilà donc son atout : savoir passer inaperçue!
Le plus simple est encore de l’arracher. C’est facile à réaliser puisqu’elle possède un système de racine peu développé. Mais attention! Il faut absolument effectuer l’opération en juin ou en juillet au plus tard, c’est-à-dire avant la floraison.
Herbe à poux
La berce de Caucase est une plante exotique envahissante qui peut être dangereuse pour la santé humaine, en raison notamment de sa sève qui peut causer de graves dermatites. En plus de nuire à la croissance des plantes indigènes, elle peut entraîner une perte de biodiversité. Elle représente donc un risque bien présent pour l’environnement et la santé. Il est très important de ne jamais la vendre, semer, planter ou transporter, afin de limiter au maximum sa propagation.
L’arracher! Si seules les tiges sont coupées et que la racine survit, la plante pourra produire de nouvelles tiges au cours de la même année et l’année suivante. Il est donc important de sectionner les racines de la plante à une profondeur d’environ 20 cm sous la surface du sol à l’aide d’une pelle ronde ou d’un couteau rigide à long manche pour la retirer du sol.
Il est important de bien identifier la berce du Caucase afin de ne pas la confondre avec une espèce indigène du Québec, la berce laineuse (ou grande berce), qui lui ressemble beaucoup.
Source : Gouvernement du Québec
Berce de Caucase
Saviez-vous que la Renouée du Japon est une espèce exotique classée parmi les 100 plantes les plus envahissantes au monde?
Il n’est pas rare de retrouver cette plante en terrain privé, car elle peut être achetée dans les centres spécialisés.
Coupe des tiges aériennes en dessous du premier nœud. Mise en sacs étanches des résidus de coupe qui seront déposés au site d’enfouissement.
Excavation des rhizomes mécaniquement ou manuellement. Aplanissement du terrain et retrait des pierres, des petites branches et des pousses pouvant percer une géomembrane. Mise en sacs étanches des résidus végétaux qui seront envoyés au site d’enfouissement.
Installation d’une géomembrane maintenue au moyen de piquets en U ou de pierres lourdes. La membrane doit dépasser la colonie d’au moins 2 mètres de chaque côté. Pour une efficacité maximale, la membrane devrait être laissée en place un minimum de 8 ans.
Suivi des repousses aux deux semaines de mai à octobre. Retrait des repousses en extrayant le plus possible les racines. Mise en sac étanche des résidus qui seront envoyés au site d’enfouissement.
Plantation d’espèces indigènes (par exemple, le saule de l’intérieur, le sumac vinaigrier, l’aulne rugueux ou encore le sureau) au pourtour de la colonie pour faire concurrence à la renouée du Japon et créer de l’ombrage.
La Renouée du Japon ne doit jamais être compostée ou jetée dans la nature. Elle doit être placée dans des sacs noirs robustes et jetée aux ordures.
Si vous observez cette plante, envoyez une photo et son emplacement au comité ZIP des Seigneuries par courriel au seigneuries@zipseigneuries.com. Ce dernier a déjà entamé le processus d’extraction de cette plante sur le territoire de Contrecœur, notamment près du quai municipal et à la Colonie des Grèves.
Visionnez la capsule-vidéo « Contrôler la renouée du Japon en rive »
Le nerprun cathartique et le nerprun bourdaine sont deux plantes exotiques envahissantes présentes à notre région. On retrouve les nerpruns le plus souvent le long des routes, sur le bord des cours d’eau et dans les boisés. Le nerprun cathartique est quant à lui localisé en milieu urbain. Cette plante très nocive peut être présente sur les terrains en ville, en banlieue ou à la campagne.
Tout nerprun cathartique trouvé sur un terrain doit être éliminé. Les municipalités ont adopté des programmes pour éliminer le nerprun de leurs parcs. Malheureusement, il n’est pas facile d’éliminer cet arbuste. On peut arracher assez facilement les jeunes semis, mais une fois que la plante est bien enracinée, elle ne lâche pas facilement prise. Si on coupe l’arbuste au sol, il repousse facilement des racines, même après des coupes répétées. ll est plus facile de réprimer le nerprun tard à l’automne, car il garde son feuillage vert plus longtemps que les plantes indigènes et est donc plus facile à reconnaître.
Nerprun bourdaine
Moins nous consommons ou gaspillons d’eau, moins cette précieuse ressource se dégrade, et moins élevée sera la note du traitement nécessaire pour la ramener à des normes acceptables. Tous les citoyens peuvent faire des efforts pour économiser l’eau, à commencer par le respect du règlement sur l’arrosage et par l’installation d’un baril récupérateur d’eau de pluie.
Demande de subvention d’un baril récupérateur d’eau de pluie
En été, l’arrosage de votre pelouse peut représenter jusqu’à 50 % de la consommation d’eau, dont près de la moitié est gaspillée!
Notre consommation d’eau double en moyenne durant les mois d’été. La plupart de cette augmentation est attribuable à un gaspillage inutile.
Limitez vos activités d’arrosage pendant certaines périodes.
Consultez les règlements municipaux
Les arbres nouvellement plantés ont besoin de deux à trois centimètres d’eau par semaine durant les deux premières saisons. Pendant les cinq premières années, les arbres ont seulement besoin d’être arrosés toutes les deux à trois semaines en période sèche et une fois par mois pour les arbres adultes, ce qui est normalement assuré par les périodes de pluies.
Consultez les règlements municipaux
Un remplissage complet de piscine, entre minuit et 6 h (le matin), est permis une fois par année seulement.
Pour réduire la perte d’eau par éclaboussement, ne remplissez pas votre piscine à plus de 15 à 20 centimètres du bord. De plus, en utilisant une couverture de piscine, vous préviendrez l’évaporation et garderez l’eau plus propre et plus chaude.
Consultez les règlements municipaux
Important : les présentes autorisations peuvent être levées en cas de sécheresse ou de besoin urgent d’eau.
Quiconque contrevient aux différentes dispositions :
Il est interdit de jeter toute forme de lingette dans les systèmes d’évacuation des eaux usées municipales. Les stations de pompage des eaux usées de la Ville de Contrecœur sont parfois obstruées par des lingettes humides jetables qui ont été disposées dans la toilette plutôt que dans une poubelle.
Les lingettes et les applicateurs en plastique des tampons ne se désintègrent pas comme le papier hygiénique. Ces produits obstruent les pompes, même si certains ont une mention « biodégradable ».