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Toponymie

Carolanne Lamontage photographe

Le patrimoine de Contrecœur met en lumière une toponymie variée qui rappelle des personnages importants de son histoire.

La Ville compte 117 noms de rues.

Survol de la toponymie à Contrecœur

Route Marie-Victorin

La route Marie-Victorin longe le fleuve Saint-Laurent, de la ville de Sainte-Catherine à proximité de Montréal jusqu'au secteur de Saint-Nicolas à Lévis, près du pont Pierre-Laporte, en face de Québec. Dans certaines municipalités, cette route s'appelle officiellement « Boulevard Marie-Victorin ». C'est en l'honneur du frère Marie-Victorin, célèbre botaniste du Québec, que cette voie a été ainsi dénommée.

Rue François-Xavier-Mailhiot

Cette rue est située dans un secteur où les voies de communication sont identifiées par des noms de patriotes de 1837-1838, originaires de Contrecœur. François-Xavier Malhiot a été seigneur principal de Contrecœur, de 1816 à 1846. Dans un premier temps, il est partisan patriote, donnant son appui aux 92 résolutions et présidant la fête de la Saint-Jean-Baptiste à Verchères en 1837. Toutefois, après l'assemblée dite des Six Comtés, où il prononce un discours modéré qui est mal reçu, il change d'allégeance.

Source : MESSIER, Alain. Dictionnaire encyclopédique et historique des patriotes 1837-1838, Montréal, Guérin, 2002

Rue Jussaume

Le nom de cette voie de communication reprend celui de la famille Jussaume, qui a contribué au développement économique et social de la ville, durant plusieurs générations. Denis Jussaume (Montréal, 1764 – Contrecœur, 1815), descendant de Léonard Jussaume (vers 1685-1749), est le premier de cette famille à s'établir à contrecœur lorsqu'il épouse Marie-Josephe Jacques (Contrecœur, 1770 – id., 1856), le 15 février 1790. Ensemble, ils cultiveront la terre et auront une descendance nombreuse.  

Rue Olivier-Gloutney

Cette rue est située dans un secteur où les voies de communication sont identifiées par des noms de patriotes de 1837-1838, originaires de Contrecœur. De retour des États-Unis où il était allé travailler, Olivier Gloutnez croise des Patriotes préparant une action armée et il se joint à eux. Muni de fusils, ce groupe fait son entrée au Canada, mais il est attaqué et défait à Missisquoi par une troupe de volontaires. Olivier Gloutnez est demeuré en prison de janvier à juin 1838.

Rue Lorange

Ce nom rappelle le souvenir de Domina Lorange qui fut maire de l'ancienne municipalité de paroisse de Contrecœur de 1921 à 1925.

Source : AUBIN, Georges, et Nicole MARTIN-VERANKA. Insurrection, Examens volontaires (tome 1).

Rue Louis-Fiset

Cette rue est située dans un secteur où les voies de communication sont identifiées par des noms de patriotes de 1837-1838, originaires de Contrecœur. Louis Fiset a fait partie du groupe qui a marché sur Sorel en novembre 1838.

Source : MESSIER, Alain. Dictionnaire encyclopédique et historique des patriotes, 1837-1838, Montréal, Guérin, 2002.

Rue Thomas-Donais

Cette rue est située dans un secteur où les voies de communication sont identifiées par des noms de patriotes de 1837-1838, originaires de Contrecœur. Thomas Daunais fut journalier à Contrecœur.

 Source : MESSIER, Alain. Dictionnaire encyclopédique et historique des patriotes 1837-1838, Montréal, Guérin, 2002

Rue Thomas-Valiquet

Cette rue est située dans un secteur où les voies de communication sont identifiées par des noms de patriotes de 1837-1838, originaires de Contrecœur. Thomas Valiquet (1815-?) fit partie du groupe qui marcha sur Sorel en novembre 1838. Emprisonné en décembre de la même année, il fut libéré en avril 1839.

Source : MESSIER, Alain. Dictionnaire encyclopédique et historique des patriotes, 1837-1838, Montréal, Guérin, 2002, p. 471.

Rue Vignieu

Ce nom rappelle la commune française de Vignieu qui dépend elle-même de la commune de Saint-Chef, lieu d'origine de François-Antoine Pécaudy de Contrecœur (1596-1688), premier seigneur de Contrecœur.

Source : Commission de toponymie du Québec

Jumelage avec Saint-Chef, île de France

La Ville de Contrecœur est jumelée à Saint-Chef, commune du Dauphiné, par résolution municipale en 1974. Elle regroupe notamment le quartier Vignieu, le lieu d’origine d’Antoine de Pécaudy de Contrecœur (1596-1688), lieutenant au régiment de Carignan.

  • L'idée de jumelage avec Saint-Chef provient de la visite à Saint-Chef, le 11 juillet 1972, de M. Georges Tétreault, maire de Contrecœur.
  • La suite logique se passe le 11 juillet 1972 sur la place de la Mairie de Saint-Chef où de nombreux Saint-Cheffois sont venus accueillir M. Georges Tétreault, maire de Contrecœur et son épouse Suzanne. Les bases d'un projet de jumelage entre les deux communes liées par ce passé commun sont alors jetées.
  • La réciproque eut lieu le 5 octobre 1974 à Contrecœur où Pierre Grataloup accompagné d'une délégation d'élus et de fonctionnaires français dont Jean-Marc Rousseau, Sous-Préfet de la Tour du Pin, furent reçus par M. Georges Tétreault, la Municipalité de Contrecœur et les Contrecœurois.
  • Les échanges se sont poursuivis soit par des visites individuelles - les liens se nouant entre les personnes - soit par des visites plus officielles. Ce fut ainsi le cas en septembre 2000 puis en février 2006 où des délégations de Saint-Cheffois firent le voyage outre-Atlantique et ont été reçus par le Québec de façon inoubliable.
  • En juin 2012, une délégation d'une trentaine de Contrecœuroises et Contrecœurois a été conduite par M. Yves Beaulieu, directeur des Services de la ville de Contrecœur et par madame Suzanne Dansereau, mairesse de Contrecœur. Ce fut un moment extraordinaire d'échange et de convivialité.
  • Au printemps 2022, la population de Contrecœur a été invitée à voter pour Saint-Chef comme étant la plus belle commune dans un concours d’un média français. 
  • À l’été 2022, le conseiller municipal, Claude Dansereau, a visité Saint-Chef et son maire. Des articles promotionnels de la Ville de Contrecœur lui ont été offerts pour l’occasion.

En savoir plus sur le jumelage