La population de Contrecœur, les organismes du milieu et les commerçants sont invités à s’informer, à s’exprimer et à prendre part aux décisions qui les concernent en participant aux réflexions lors des consultations citoyennes réalisées en ligne ou en présentiel et aux différentes séances d'information.
La démocratie municipale est encouragée par différentes mesures d’information, de consultation et de rétroaction auprès de la population. Elles visent à susciter la cohésion sociale, l’adhésion du milieu à la mise en place de projets visionnaires ainsi qu’à échanger sur les solutions aux enjeux identifiés.
L’adhésion sociale est au centre des préoccupations du conseil municipal. Les citoyennes et citoyens sont fortement encouragés à participer aux différentes consultations et séances d'information et à contribuer aux processus décisionnels de leur ville.
Aucune consultation citoyenne n'est en cours.
La Ville de Contrecœur a tenu une séance d’information concernant le site d’implantation d’une nouvelle école primaire sur son territoire. Les citoyennes et citoyens ont donc été invités pour assister à la séance du lundi 17 juin à 19 h au Centre multifonctionnel (475, rue Chabot).
Lors de la séance, il y a eu une présentation de divers sites d’implantation potentiels qui ont fait l’objet d’une étude. Par la suite, la Ville a expliqué pourquoi elle porte son choix sur le parc Amable-Marion (4690, rue Olivier-Gloutnez) comme site d’implantation d’une nouvelle école primaire.
La Ville a annoncé également que les modules de jeu et les jeux d’eau du parc Amable-Marion seront relocalisés dans le même quartier. Les Contrecœuroises et les Contrecœurois ont pu s’exprimer lors d’une période de questions. Des représentants du Centre de services scolaire des Patriotes ont aussi été sur place. Rappelons que la Loi modifiant principalement la loi sur l’instruction publique relativement à l’organisation et à la gouvernance scolaire (Loi 40) oblige les villes à fournir un terrain pour la construction d’une école.
Une période de questions a suivi la présentation. La séance d’information est disponible en différée sur la chaîne YouTube de la Ville.
Voir l'outil de présentation de la séance d'information
Il a été mentionné que des démarches ont été faites auprès de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) pour d’autres terrains, mais elles ont été refusées. Des restrictions légales et urbanistiques ont également été évoquées, telles que l’impossibilité d’installer l’école dans des zones agricoles, à proximité d’autoroutes ou à proximité d’une voie ferrée. D’autres terrains étaient simplement trop petits pour accueillir une école. Ces contraintes ont limité les options disponibles et cela explique pourquoi le terrain actuel a été choisi.
Il est indiqué également que le temps presse parce que le Centre de services scolaire des Patriotes (CSSP) serait en droit de choisir le terrain qu’il préfère.
Bien qu’une école secondaire jusqu’à 1 400 places soit autorisée dans la planification future, elle n’est pas encore approuvée par le ministère de l’Éducation. Le CSSP amorce actuellement les discussions avec les municipalités concernées : Verchères, Varennes, Saint-Amable et Contrecœur.
Les projets domiciliaires à Contrecœur ont été réfléchis entre 2002 et 2008 et étaient principalement axés sur la densification urbaine. On souhaitait surtout aménager de nouveaux secteurs dans les municipalités autour de Montréal.
Depuis 2015, il y a eu un changement de pensée et on travaille à mieux planifier les développements. Les nouvelles pratiques visent à intégrer les écoles et les garderies dès le stade initial de planification des nouveaux développements.
Le coût annoncé pour l’achat du terrain du Rona est de 5,5 millions de dollars. Le processus de règlement d’emprunt est estimé à 6,5 à 7 millions de dollars sur 15 ans, ce qui correspondrait à une augmentation annuelle des taxes d’environ 130 à 140 dollars par foyer.
L’achat des terrains pour le nouveau parc serait au coût d’environ 1,1 million de dollars et le déplacement des modules coûterait environ 500 000 $.
Le coût d’acquisition est également élevé. Il faut aussi considérer les coûts de démolition. Il faudrait aussi relocaliser le terrain de tennis, le skatepark, la pente à glisser et la Maison des Jeunes. Nous aurions une perte importante au niveau du parc Antoine-Pécaudy.
Bien que les résidents aient exprimé un désir de préserver des zones boisées, les ajustements peuvent être nécessaires pour répondre aux besoins croissants de logements et d’infrastructures. Cela peut inclure des compromis où certains espaces boisés doivent être convertis pour accommoder le développement résidentiel et les équipements communautaires nécessaires.
La décision d’implanter l’école dans le parc Amable-Marion a été mûrement réfléchie pendant plusieurs années par le CSSP et la Ville. Bien que les résidents n’aient pas été directement consultés avant la réunion d’information, il a été expliqué que la complexité des décisions urbaines et scolaires nécessite parfois des délibérations internes avant une communication officielle aux parties concernées.
Non, d’après les présentations faites lors de la réunion, il n’est pas prévu d’agrandir l’école au-delà de ce qui a été proposé initialement.
Concernant la circulation, un comité sera établi pour étudier les implications et améliorer la sécurité autour de l’école. Des mesures spécifiques, telles que l’aménagement de trottoirs et l’ajustement des routes, sont prévues pour minimiser les perturbations locales.
Le travail à faire permettra également de mettre en lumière des problématiques de circulation externes au secteur.
L’école sera construite en tenant compte de la préservation maximale des zones boisées environnantes, en particulier en évitant de s’approcher des zones de conservation comme le parc Barbe-Denys-De La Trinité. Cela signifie que les arbres existants seront préservés dans la mesure du possible.
Normalement, on prévoit un an pour la création des plans et deux ans pour la construction. L’école pourrait donc ouvrir pour l’année scolaire 2027-2028.
La CMM a refusé la demande en se basant sur son Plan métropolitain d’aménagement et de développement, qui privilégie le développement à l’intérieur des périmètres urbains et promeut la protection et la valorisation des terres agricoles. Cette décision est alignée avec les critères du gouvernement du Québec et de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ). Il devient difficile de recourir à la zone agricole lorsque des espaces urbains sont disponibles.
Advenant des dommages, c’est l’entrepreneur derrière la construction de l’école qui sera responsable.
Une étude sur la qualité de l’air a été effectuée et elle indique qu’il n’y a pas de problème à cet endroit spécifique. L’étude relevait du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.
Il n’y a pas de contre-indication pour les tours cellulaires.
À la suite de diverses discussions, c’est la solution la plus viable pour une troisième école à Contrecœur. Le 2 juillet dernier, il y a eu l’adoption d’une résolution pour la cession d’un terrain au CSSP pour l’implantation de la troisième école au parc à Amable-Marion.
Le parc actuel est d’une dimension de 16 000 m² et en ce qui concerne le parc-école, il sera le plus grand possible.
Les prévisions indiquent une diminution prévue du nombre d’élèves, surtout au niveau préscolaire. Cependant, il a été souligné que ces prévisions sont basées sur les tendances actuelles et que les développements résidentiels futurs pourraient influencer ces chiffres à moyen terme. Il est prévu que des ajustements soient nécessaires si la croissance de la population scolaire augmente à nouveau.
Les prévisions indiquent une diminution de la croissance démographique, particulièrement au niveau préscolaire, ce qui pourrait nécessiter des ajustements pour les classes à moyen terme.
Non, le CMF n’est pas considéré comme un emplacement approprié pour une école primaire en raison de sa taille limitée et de son utilisation actuelle. Ça ne correspond pas non plus aux critères d’emplacement.
Aucune étude environnementale spécifique n’est requise pour l’emplacement de l’école primaire.
C’est quelque chose qui va être regardé avec le CSSP pour la phase de construction. Il y aura ensuite des éléments à mettre en place après la construction de l’école.
Les discussions de négociation visant à acquérir les quatre terrains où se trouvera le futur parc sont entamées, mais il reste beaucoup de choses à faire.